Massage TuiNa
Massage traditionnel chinois
Le massage « Tuī Nà » ( 推捺 - pousser saisir ), également appelé « àn mó » ( 按摩 - presser frictionner ), est l'une des pratiques les plus répandues en Chine, soit en tant que technique de relaxation dans les salons de massage, soit comme outil thérapeutique dans les hôpitaux.
Allant de l'auto-massage au soin intensif, la variété des techniques (plus de 300 !) est aussi vaste que son pays d'origine.
Le massage Tui Na diffère des techniques de massage occidentales, surtout à cause du concept énergétique sur lequel il repose (harmonisation du Qi), mais également en raison de la multiplicité des types de manipulations.
Le massage Tui Na se compose de plusieurs techniques particulières, parmi lesquelles :
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L’enroulement pour traiter les tissus mous et les lésions articulaires et musculaires.
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La digipuncture (ou acupression) qui procède par stimulation des points d’acupuncture pour traiter les maladies internes.
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La méthode Nei Gung prônant la pratique d’exercices énergétiques et de techniques de massage visant à revitaliser l’organisme.
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Les manipulations s’appliquant au système musculosquelettique pour traiter les troubles articulaires et les douleurs nerveuses.
En Chine, les champs d'application du massage Tui Na sont multiples. Il est utilisé à des fins préventives et thérapeutiques autant chez les adultes que chez les enfants.
Ses bienfaits
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Dynamiser l'entièreté du corps et stimuler le système immunitaire.
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Soulager des maux récurrents comme les migraines et le rhume.
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Apaiser les douleurs articulaires et les lésions musculaires.
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Soulager l'anxiété et le stress.
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Relaxer et détendre le corps.
Des études ont également montré son efficacité dans les cas suivants :
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Alléger les symptômes de la maladie de Parkinson,
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Diminuer la douleur liée à la fibromyalgie,
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Améliorer les vertiges liés à l’arthrose cervicale,
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Soulager les symptômes de la dysménorrhée primaire,
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Contribuer au traitement de la radiculopathie cervicale...
Contre-indications
Le massage Tui Na est proscrit aux personnes portant un pacemaker, souffrant d’une maladie cardiaque ou infectieuse, d’ostéoporose ou de plaies ouvertes. Concernant les femmes enceintes, il peut être pratiqué pendant le second semestre de la grossesse et à partir de deux mois après l’accouchement.
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