Dietétique
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L'équilibre commence dans l'assiette...
« L’aliment est ton premier médicament » disaient les anciens médecins chinois.
La diététique chinoise comprend un ensemble de règles d'hygiène alimentaire dont la théorie et la pratique sont basées sur des observations établies au cours des millénaires. Son objectif est très pratique. Il consiste à contribuer à la santé en fonction de la constitution de chacun à l'aide des produits de la nature.
Chaque aliment est classé en fonction de 5 critères:
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sa nature (l’aspect réchauffant ou refroidissant qu’un aliment aura après son ingestion),
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sa saveur (acide, amère, doux, piquant, salé : en lien, avec les 5 organes, il y aura une action thérapeutique sur les mouvements d’énergie),
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son tropisme (les organes concernés comme lieux d’action spécifiques),
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ses actions thérapeutiques,
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ses contre-indications.
Considérer l’aliment du point de vue énergétique
L’aliment doit être le plus vivant possible, le plus proche de sa vitalité, de son “Jing”, de son essence, de façon à nourrir notre propre vitalité, notre propre “Jing”. Dans la culture chinoise, l’aliment est considéré comme cadeau de la nature, faisant partie de l’énergie universelle. C’est un “aliment-énergie”, capable de nourrir nos besoins corporels, mentaux et spirituels. Un autre proverbe chinois dit: “Manger, c’est atteindre le Ciel”.
Nous nous nourrissons de ce que nous respirons, l’énergie du Ciel, et de ce que nous mangeons, l’énergie de la Terre. L’aliment doit être le moins transformé, le plus naturel possible, pour nous combler de sa vitalité et nous rendre encore plus vivants.
Adapter l’alimentation à chaque individu
Chaque personne est considérée comme unique, par sa constitution, son mode de vie, son histoire personnelle, son affect et son énergie vitale. Il faudra adapter son alimentation à tous ces critères, raison pour laquelle la Diététique chinoise est une médecine personnalisée et non dogmatique.
C’est dans ce cadre-là qu’elle pourra apporter des bienfaits à la personne.
Le diététicien devra prendre le temps d’écouter, de comprendre quel type d’aliment, pour chaque personne, peut aggraver une maladie ou favoriser une prise de poids, mais aussi quelles émotions sont en jeu, ce qui se joue pour elle. Il faudra la ramener vers des règles de bon-sens et de prévention qui vont lui permettre de prendre en main sa santé, en se nourrissant correctement.
En pratique : changer ses habitudes
Avant toutes choses, penser à prendre le temps de manger, de mastiquer, et surtout de préparer à manger.
Comme règle la plus simple, on pourrait dire manger des produits de saison, produits si possible dans nos régions et le plus naturels, bio possible.
Ensuite, nous pouvons rajouter quelques petites règles simples :
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Manger cuit plutôt que cru, pour ne pas trop léser l’énergie de la Rate/Estomac, source de production de l’énergie et du sang: ce que la casserole n’a pas cuit, c’est ton corps qui va devoir le cuire et dépenser de l’énergie, pour digérer ce cru.
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Manger plus de céréales et moins de sucres rapides, pour nourrir l’énergie.
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Manger plus de légumes, si possible cuits, pour nettoyer le corps et éviter cholestérol, diabète, hypertension artérielle, surpoids, cancer,...
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Manger moins de viandes et de produits animaux, mais il est important d’en consommer pour nourrir l’énergie et le sang (notre constitution physique)
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Manger moins de produits laitiers et de fromages qui sont très indigestes et qui produisent des mucosités
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Manger moins sucré : un dessert n’est pas incontournable, en fin de repas, ni tous les encas sucrés que nous pensons prendre pour éviter la crise d’hypoglycémie! Le sucre appelle le sucre et épuise petit à petit Rate (et pancréas), source de production d’énergie et de sang.
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Manger moins de pain et de blé, favoriser, comme les chinois, le riz qui crée moins d’intolérances et de ballonnements.
Bon appétit !!
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